L’attente devient longue après l’incarcération du journaliste Sekou Jamal Pendessa placé sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de Dixinn, dans la banlieue de Conakry. Son procès en flagrant délit qui était censé se tenir aussitôt n’a toujours pas été programmé.
Pour rappel, Sekou Jamal Pendessa a été arrêté le 19 janvier, soit le lendemain de son appel à la presse de manifester contre le brouillage d’ondes et la restriction des réseaux sociaux dans le pays.
D’abord, il a été conduit à la brigade de recherche de Kipé, où il a fini par être placé en garde à vue après plusieurs heures d’audition. Ensuite, le 22 du même mois, il a été déféré au tribunal de Dixinn. C’est au terme de son interrogatoire qu’il a été écroué à la maison centrale de Conakry.
Depuis, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) à laquelle il appartient, met la pression pour obtenir sa libération. Les autres associations de presse restent timides sur la question.
En Guinée, les délits de presse sont dépénalisés. Mais, sur les faits, l’application de la disposition pose problème.