Malgré les nombreux obstacles administratifs, Ousmane Sonko a persisté dans son intention de déposer son dossier de candidature pour l’élection présidentielle de février 2024 au Conseil constitutionnel au Sénégal.
Le processus a été marqué par le refus de la Direction générale des élections (DGE) de lui délivrer des fiches de parrainage officielles, ainsi que le rejet de sa caution de 30 millions de francs CFA par la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Cependant, des révélations explosives émergent, exposant une stratégie adoptée par l’équipe de Sonko.
Selon des informations de Source A, Sonko aurait inclus dans son dossier des fiches de parrainages non officielles, accompagnées d’un constat d’huissier mettant en lumière le prétendu non-respect par la DGE d’une décision de justice ordonnant sa réintégration sur les listes électorales. Il affirme ainsi que son exclusion est en contradiction avec la décision du tribunal.
Le maire de Ziguinchor a également opté pour le parrainage par les élus, et son dossier comprend un autre constat d’huissier attestant que la CDC a émis une quittance contre remise d’un chèque de 30 millions de francs CFA, représentant sa caution.
Cependant, des développements ultérieurs jettent une lumière crue sur la situation. Après que la CDC a initialement accepté le chèque et émis une quittance, elle a publié un communiqué déclarant le chèque non recevable, arguant que Sonko ne figure pas sur les listes électorales. La CDC a ultérieurement demandé au mandataire de Sonko de ramener le quitus, demande à laquelle les partisans de Sonko ont catégoriquement refusé de se plier.
Ces révélations mettent en évidence les tensions persistantes et les enjeux élevés à l’approche des élections présidentielles au Sénégal. La contestation politique, les jeux d’influence et les manœuvres administratives complexes semblent être au cœur de la course électorale, soulevant des questions sur l’intégrité du processus démocratique dans le pays.