Comme chaque samedi, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) était en assemblée générale hebdomadaire ce 16 Décembre. La rencontre s’est tenue à son siège, dans le quartier Commandanya, en banlieue de Conakry. Elle a été présidée cette fois par Kalémodou Yansané, un des vice-présidents de la formation politique. Ce dernier a mis l’occasion à profit pour répondre au Minsitre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation qui, dans une récente sortie, a menacé d’exclure des prochaines élections générales tout parti qui n’organisera pas de congrès en son sein.
Dans sa réponse à Mory Condé, Kalemodou Yansané est clair. Pour lui, il est : 《 exclu que le ministre de l’administration du territoire vienne présider le congrès d’un parti politique. Mais il peut être là parce que toute façon il sera invité. Mais il est exclu qu’il vienne en tant que président de congrès d’un parti politique. Ça c’est pas faisable 》.
Parlant toujours de ce qui paraît comme une nouvelle provocation du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation vis-à-vis des partis politiques, le proche collaborateur de Cellou Dalein Diallo pense qu’il y a des problèmes plus urgents que d’exiger de la classe politique le respect de la tenue des congrès .
《 Pendant que lui-même il exige ça, est-ce qu’il pense au financement des partis politiques ? Les partis politiques régulièrement installés doivent être financés sur la base des justificatifs que les partis politiques déposeront à la cour des comptes. En Guinée, qui est légal aujourd’hui. L’Assemblée qu’on avait, a été déposée, le Président qui était là élu, on l’a déposé, les députés qu’on avait régulièrement élus ont été remplacés par des gens nommés. Au lieu de régler ces problèmes là, on provoque les partis politiques 》, se déchaîne-t-il.
Kalemodou Yansané rassure que l’organisation d’un congrès n’est pas une inquiétude pour l’UFDG. Pour lui, c’est une pratique démocratique à laquelle le parti est habitué et que ce n’est pas au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de l’imposer aux formations politiques.