La COP28 à Dubaï a approuvé un compromis qualifié d’historique, comprenant un appel sans précédent à abandonner progressivement toutes les énergies fossiles. Le texte, négocié par les Émirats arabes unis, marque la première mention de toutes les énergies fossiles dans l’histoire des conférences de l’ONU sur le climat. Le document appelle à une transition hors des énergies fossiles de manière « juste, ordonnée et équitable » pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Le compromis à la COP28 représente un pas historique vers la reconnaissance et l’abandon progressif des énergies fossiles. Le choix délibéré des termes dans le texte révèle une tentative de ménager différentes sensibilités tout en soulignant la nécessité d’une action immédiate. L’approbation par consensus de près de 200 pays sera cruciale pour consolider cet accord. La nuance dans les formulations pourrait toutefois susciter des débats et des inquiétudes, soulignant la complexité des négociations climatiques mondiales.
À retenir :
La COP28 à Dubaï a approuvé un compromis qualifié d’historique avec un appel inédit à abandonner progressivement toutes les énergies fossiles.
Le texte mentionne pour la première fois dans l’histoire des conférences de l’ONU sur le climat toutes les énergies fossiles responsables du changement climatique.
Le document appelle à une transition hors des énergies fossiles de manière « juste, ordonnée et équitable », avec une accélération de l’action dans la décennie actuelle pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Le choix du terme « transitioning away » plutôt que « phase-out » marque une nuance délibérée dans le langage pour ménager différentes perspectives.
Le compromis vise à réconcilier des points de vue opposés et à éviter un blocage, avec une certaine ambiguïté dans les formulations pour permettre un consensus.