Après la confusion qui a a régné dimanche à Freetown, chose que le gouvernement sierra leonais qualifie de tentative de coup d’Etat, l’heure est toujours à la solidarité au président Julius Mada Bio. Ce jeudi, c’était au tour des ambassadeurs de la Guinée, du Libéria, de la Gambie et du Ghana à Freetown de lui réitérer l’amitié et le soutien de leurs pays respectifs à son gouvernement. Son tête-à-tête avec eux s’est déroulé à la présidence. C’était en présence du premier ministre de la Sierra Leone.
Dispositions aux frontières terrestres de la Sierra Leone
Parmi les diplomates reçus par le chef de l’Etat sierra-léonais, deux sont des pays voisins du sien. Il s’agit de la Guinée et du Libéria. Depuis l’attaque contre le camp militaire de Wilberforce, la sécurité est renforcée aux frontières terrestres de la Sierra Leone. Une mesure que les ambassadeurs guinéen et libérien à Freetown promettent de faire respecter par leurs deux État. Ils en ont donné l’assurance eux-mêmes lors de leurs échanges avec le locataire de la State House.
Messages de soutien à Mada Bio
Les rencontres du genre sont devenues récurrentes à la présidence Sierra-léonaise depuis l’attaque de dimanche contre la caserne de Wilberforce. Le président reçoit presque tous les jours des émissaires qui lui transmettent les messages de soutien et de compassion de leurs mandataires. Récemment, c’est une délégation de la CEDEAO qui s’est rendue à Freetown. Elle était dirigée par le président de la commission de l’organisation ouest africaine, Docteur Alieu Touray. Ce diplomate avait même profité de l’occasion pour assurer que CEDEAO était prête à aider militairement à la stabilité en Sierra Leone. L’heure n’est pas encore à l’exécution de cette garantie. Mais une action qui sous-entend le contraire est programmée pour vendredi. Il s’agit de la visite attendue des soldats de la CEDEAO à leur base de Loungui, une localité au nord-ouest de la Sierra Leone.