Comme en septembre dernier et cela suite aux manifestations des forces vives pour le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable, la capitale guinéenne est confrontée à une restriction d’internet. Le calvaire a commencé vendredi et il est toujours d’actualité. En plus, les fréquences de certains médias sont brouillées. C’est le cas notamment de FIM FM et Djoma FM. C’est en réaction au brouillage en cours que les associations de presse appellent les journalistes à la désobéissance civile pour mardi sur l’ensemble du territoire national.
L’annonce de cette journée de désobéissance civile a été été faite ce matin par le président de l’URTELGUI (Union des Radiodiffusions et télévisions de Guinée ). Il sera question pour les journalistes de sortir dans les rues et d’aller se masser devant les gouvernorats et préfectures. Ce sera avec une seule réclamation : la libération des fréquences brouillées depuis vendredi.
Pour ce qui est de FIM, ce n’est pas la première fois que sa fréquence est brouillée. La même chose a été constatée le 04 novembre dernier alors qu’une émission spéciale passait sur la radio. Émission qui portait sur l’évasion qui venait d’avoir lieu quelques heures plutôt à la maison centrale de Conakry.
La restriction d’accès à l’internet ou aux médias commence à être monnaie courante en Guinée. Généralement, ce n’est précédé d’aucune justification officielle de la part des autorités. En tout pas depuis que le CNRD est aux commandes de la Guinée. Mais le ministère pointé du doigt accusateur est celui des postes et télécommunications. Un département géré par le porte-parole du gouvernement.