L’annonce de la candidature de Bassirou Diomaye Faye, numéro deux de l’ex-parti Pastef/Les patriotes, par Ousmane Sonko, soulève des interrogations sur la stratégie politique sous-jacente. Certains observateurs estiment que ce choix pourrait être une manœuvre visant à dérouter l’adversaire, tandis que d’autres mettent en garde contre les risques juridiques liés aux poursuites judiciaires contre Faye et Sonko.
Rançon de la fidélité
Le choix de Bassirou Diomaye Faye est interprété comme une reconnaissance de la fidélité et du respect de la hiérarchie au sein de Pastef. Cependant, cette loyauté comporte des risques, en particulier étant donné les problèmes judiciaires de Sonko.
Risques juridiques
Les deux figures clés de Pastef, Sonko et Faye, font face à des poursuites judiciaires. Certains observateurs craignent que ces charges puissent compromettre leurs chances électorales, surtout si le régime actuel utilise l’appareil judiciaire pour les discréditer.
Plan B ou manœuvre tactique
Des voix s’élèvent pour suggérer que cette candidature pourrait être une manœuvre tactique visant à brouiller les pistes. Certains pensent même qu’il pourrait s’agir d’un « plan B » destiné à détourner l’attention avant de révéler un candidat surprise à la dernière minute.
Assises et plans alternatifs
Les observateurs évoquent la possibilité de plans alternatifs au cas où Faye resterait sous l’emprise de la justice. Des discussions sur des plans C voire D sont évoquées, soulignant l’importance de la flexibilité stratégique.
Surprise de dernière minute
Certains estiment que la vraie stratégie pourrait consister à maintenir l’incertitude jusqu’à la dernière minute pour prendre de court l’État du Sénégal, qui pourrait avoir moins de temps pour exploiter des dossiers judiciaires.
La candidature de Bassirou Diomaye Faye suscite des spéculations sur la véritable stratégie politique en jeu. Entre fidélité, risques judiciaires et manœuvres tactiques, l’avenir politique de Pastef semble entouré d’incertitudes qui pourraient se révéler cruciales dans le contexte électoral actuel.