Dans le cadre de la première session ordinaire de la Conférence épiscopale du Sénégal, de la Mauritanie, du Cap-Vert, et de la Guinée-Bissau, Monseigneur André Gueye, évêque du diocèse de Thiès, a adressé un message aux jeunes à Saint-Louis. Il a souligné que le bonheur ne se résume pas à la simple possession de biens matériels, mais englobe également l’épanouissement au sein de la société et de la famille.
Le bonheur au-delà des biens matériels
Monseigneur André Gueye a insisté sur la nature plus profonde du bonheur, englobant l’affection, la sérénité, et l’épanouissement au sein des relations sociales et familiales. Il a appelé les jeunes à ne pas restreindre leur vision de la vie à la seule possession matérielle.
La question de l’émigration clandestine
Évoquant la recrudescence de l’émigration clandestine, l’évêque a reconnu les défis auxquels sont confrontés les jeunes. Tout en appelant à la prudence, il a souligné que la vie humaine ne peut être évaluée en termes matériels et a appelé les pays d’accueil à traiter dignement les migrants.
La vie humaine au-delà de la réussite matérielle
Monseigneur Gueye a rappelé aux candidats à l’émigration clandestine que la vie humaine est inestimable et que le succès matériel ne devrait pas être mis en balance avec la vie humaine. Il a souligné que les pays d’accueil doivent respecter les droits des migrants et ne pas les traiter comme des « bêtes de somme ».
En tant qu’administrateur apostolique et interlocuteur du Pape François, Monseigneur André Gueye s’est montré préoccupé par la question migratoire et a indiqué que cela serait discuté lors de la conférence épiscopale qui se tient à Saint-Louis jusqu’au 19 novembre prochain. La recherche du bonheur, selon lui, doit dépasser les frontières des biens matériels pour inclure la dimension humaine et sociale.