Quel est le sort des mesures annoncées par le ministère des Mines et de la Géologie ? C’est une question qui mérite d’être posée quand on sait que les annonces qui sont faites par l’administration minière actuelle sont souvent restées sans suite. La dernière en date étant les récentes exigences faites à certaines sociétés bauxitiques par ledit département.
Pour rappel, le 5 octobre dernier, le ministre des Mines et de la Géologie avait reçu la State Power Investment Corporation (SPIC-Guinée), Chalco-Guinée, la société TBEA et la Compagnie de Développement des Mines (CDM Chine). Objectif, faire le point sur l’évolution du dossier des raffineries, sans cesse réclamées par les autorités de la transition.
Pour ce faire, les autorités tutelles ont demandé aux entreprises concernées « de déposer à nouveau avant le début de la semaine prochaine la version française des études de faisabilité, les hypothèses de base et le modèle financier sur Excel », selon le compte-rendu fait de ladite rencontre.
Seulement, en dépit du délai clairement indiqué, rien ne semble avoir été fait. En tout cas, aucune information n’a filtré sur le sujet. Nos demandes insistantes auprès du ministère sont restées vaines. Ce qui ne signifie pas dans tous les cas que rien n’est fait. Sauf qu’il existe des précédents qui ne rassurent pas. En l’occurrence les cas du prix de référence et du rapatriement des recettes minières annoncées tambours battants mais dont personne ne connaît le sort.